Juste après

Sur le devant de la scène jazz dans les années 70 avec Cesarius Alvim qui jouait à l'époque de la contrebasse, le pianiste Jean-Pierre Mas, a ensuite consacré l'essentiel de son temps à l'écriture de musiques de films et de téléfilms. Il a néanmoins déroulé subtilement, et discrètement l'écheveau d'une belle carrière en s'accompagnant toujours de musiciens de coeur (Aldo Romano, Henri Texier, Toots Thielemans?). Et comme l'écrit si bien Aldo Romano, Jean-Pierre Mas dans ce nouvel album livre son intimité à travers la musique qu'il compose et qu'il joue avec ses amis musiciens envers lesquels il est d'une fidélité absolue, tout en restant ouvert à d'autres influences. Sa musique est, comme le « Tout Monde » du poète Antillais Edouard Glissant, le métissage et non pas le mélange qui ne respecte pas les spécificités. D'une exigeante souplesse, Jean-Pierre Mas conduit ici son quartet vers ce qui est son album le plus réussi : à la fois tendre et tonique, la musique de la maturité d'un homme. « Les notes les plus importantes sont celles que l'on n'entend pas. »

#	Nom	Durée	Version
1	Bâton dansant	06:28
2	Un peu	05:20
3	Rue de l'aqueduc	02:24
4	Au sec	04:11
5	Elle danse avec les mots	05:16
6	Un bus pour Tabarka	06:42
7	Juste après	06:15
8	Los lilas	03:01
9	Juste avant	04:11
10	Rumba pompon	03:07
11	Sous le piano noir	03:08
12	Pachavison	03:20